Pour ceux que la recherche scientifique intéresse, nous vous partageons ce numéro spécial évoquant les différents travaux de recherche en cours sur l’utilisation de l’œil comme révélateur de notre état de santé dans différents domaines, physiologique mais aussi psychiatrique et psychologique.
L’anxiété est une émotion qui se manifeste en réponse à un danger ou à un stress. Elle mobilise toutes nos ressources pour faire face ou fuir. Il s’agit d’un phénomène physiologique normal et naturel.
Le déclencheur est une pensée, un contexte, une impression, une incertitude…
Lorsque ce déclencheur survient, le cerveau émotionnel s’active autour de l’amygdale qui n’est plus régulé par le cortex préfrontal (raison). Notons que l’hippocampe joue aussi un rôle car c’est le siège de la mémoire des peurs.
Cette domination du cerveau émotionnel sur le cerveau rationnel provoque des réactions viscérales avec la libération d’adrénaline et de cortisol dans le corps. Des réactions physiques peuvent apparaître : la gorge peut se serrer, le cœur battre plus vite, le bas-ventre se crisper, on sue, on tremble, on a la chair de poule, le cerveau est confus, … on est en hypervigilance.
Les dernières découvertes scientifiques confirment que nous ne sommes pas tous égaux face à l’anxiété. Il y aurait un facteur génétique qui expliquerait le degré de vulnérabilité de chacun. Des habitudes familiales peuvent aussi favoriser un « apprentissage social de la peur ».
Il arrive donc que ce phénomène naturel dont nous sommes tous dotés soit dysfonctionnel chez certaines personnes. L’anxiété se manifeste alors de manière disproportionnée et inappropriée. On parle dans ce cas de troubles anxieux.
Les six types de troubles anxieux
Il existe plusieurs types de troubles anxieux : l’anxiété généralisée, le trouble panique, les phobies spécifiques, l’agoraphobie, le trouble d’anxiété sociale et le trouble d’anxiété de séparation. Leurs symptômes, très variables d’une personne à l’autre, sont de nature :
Psychologiques : irritabilité, impulsivité, peur irrationnelle, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, incapacité à faire des projets, vision négative de l’avenir…
Ces troubles entraînent progressivement des comportements d’évitement du danger potentiel : refus de se rendre dans certains lieux, d’effectuer certaines actions, de rencontrer les autres…
Ce que nous disent les neurosciences
Plusieurs régions cérébrales jouent un rôle évident dans l’anxiété : le cortex insulaire et l’amygdale sont suractivés chez les personnes souffrant de troubles anxieux. Il en est de même pour d’autres régions, impliquées dans les interactions sociales ou encore la peur, selon les sous-types d’anxiété.
Le dossier spécial « Anxiété » paru sur le site de l’INSERM nous apprend qu’il apparaît de plus en plus évident que les circuits neuronaux de réaction à l’environnement sont détournés ou amplifiés chez les personnes souffrant de troubles anxieux.
Les conséquences de l’anxiété
L’exposition répétée à l’anxiété peut avoir de nombreuses conséquences :
Quelques propositions pour réguler son anxiété
L’activité physique : elle permet d’anticiper les crises d’anxiété et de renforcer notre résistance au stress (la marche à pied et le sport en général).
La méditation: Un outil thérapeutique avec des effets scientifiquement prouvés.
La cohérence cardiaque: c’est une fréquence de respiration qui harmonise tout le corps.
Au sein de nos cabinets, nous nous sommes spécialisées dans des outils permettant d’agir sur le plan physiologique. Ces outils viennent faire un travail profond et durable pour travailler sur ce phénomène dysfonctionnel de troubles anxieux :
La rééducation neuro-visuelle méthode élaborée par Georges Quertant qui permet de rééquilibrer le système nerveux et agit sur les aspects physiologiques gérés naturellement par le système nerveux central.
L’EMDR : C’est une technique qui utilise les mouvements oculaires ou le tapping. Cette thérapie s’utilise Ndans le traitement du syndrome de stress post-traumatique.
L’EMT:C’est une technique qui utilise les mouvements oculaires ou le tapping. Elle est indiquée pour les situations où il n’y a pas de traumatisme connu. Elle permet de venir travailler sur des blocages précis dans des situations bien identifiées traduisant de l’angoisse, de l’anxiété, de la colère, des problèmes relationnels, des tensions liées à des changements…. Anne et moi sommes formés à cette technique.
Pour conclure cet article, nous souhaitions vous évoquer une approche différente de l’anxiété. En effet, nous pourrions dire que l’anxiété est d’une certaine manière une forme d’ « intelligence ». Notre cerveau utilise parfois cette intelligence pour nous convaincre du pire. Ne vous laissez pas avoir ! Ne cherchez pas à l’effacer complètement de votre esprit, écoutez-là poliment, elle vous dit quelque chose. Apprenez à identifier l’anxiété d’anticipation et à trier ce sur quoi vous allez pouvoir avoir une action réelle. Ça ne sert à rien de passer des heures sur un sujet, si vous n’avez aucun pouvoir d’action!
La vie nous en fait voir de toutes … les émotions !
Je suis, tu es, il est, … Colérique, versatile, irritable, surexcité, abattu, anxieux, susceptible, perdu …
Le cerveau est un gros organe pesant un peu moins d’un kilo et demi. Il est aussi complexe dans son anatomie que dans sa fonction. Plusieurs zones du cerveau sont responsables de susciter et de contrôler les aspects émotionnels de notre vie.
Ce mois-ci, nous participons au salon zen et bio de Nantes!
Cet évènement est l’occasion pour vous de découvrir différentes approches « naturelle » toutes orientées sur le bien être …
L’occasion pour nous de vous en dire plus sur NOTRE « méthode naturelle » basée sur les principes de biofeedback et de neurofeedback !(suite…)