Quand l’anxiété devient la norme !

l'anxiété

Anxiété, troubles anxieux, on pourrait presque dire qu’il s’agit là d’un véritable phénomène de société tant ces difficultés sont devenues omniprésentes …

Mais de quoi parlons-nous et comment pouvons-nous agir face à ça ?

Qu’est-ce que l’anxiété ?

L’anxiété est une émotion qui se manifeste en réponse à un danger ou à un stress. Elle mobilise toutes nos ressources pour faire face ou fuir. Il s’agit d’un phénomène physiologique normal et naturel.

Le déclencheur est une pensée, un contexte, une impression, une incertitude…

Lorsque ce déclencheur survient, le cerveau émotionnel s’active autour de l’amygdale qui n’est plus régulé par le cortex préfrontal (raison). Notons que l’hippocampe joue aussi un rôle car c’est le siège de la mémoire des peurs.

Cette domination du cerveau émotionnel sur le cerveau rationnel provoque des réactions viscérales avec la libération d’adrénaline et de cortisol dans le corps. Des réactions physiques peuvent apparaître : la gorge peut se serrer, le cœur battre plus vite, le bas-ventre se crisper, on sue, on tremble, on a la chair de poule, le cerveau est confus, … on est en hypervigilance.

Les dernières découvertes scientifiques confirment que nous ne sommes pas tous égaux face à l’anxiété. Il y aurait un facteur génétique qui expliquerait le degré de vulnérabilité de chacun. Des habitudes familiales peuvent aussi favoriser un « apprentissage social de la peur ».

Il arrive donc que ce phénomène naturel dont nous sommes tous dotés soit dysfonctionnel chez certaines personnes. L’anxiété se manifeste alors de manière disproportionnée et inappropriée. On parle dans ce cas de troubles anxieux.

Les six types de troubles anxieux

Il existe plusieurs types de troubles anxieux : l’anxiété généralisée, le trouble panique, les phobies spécifiques, l’agoraphobie, le trouble d’anxiété sociale et le trouble d’anxiété de séparation. Leurs symptômes, très variables d’une personne à l’autre, sont de nature :

  • Psychologiques : irritabilité, impulsivité, peur irrationnelle, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, incapacité à faire des projets, vision négative de l’avenir…
  • Physiques : troubles digestifs, douleurs, insomnies, fatigue, maux de tête, vertiges…

Ces troubles entraînent progressivement des comportements d’évitement du danger potentiel : refus de se rendre dans certains lieux, d’effectuer certaines actions, de rencontrer les autres…

Le cercle vicieux

Ce que nous disent les neurosciences

Plusieurs régions cérébrales jouent un rôle évident dans l’anxiété : le cortex insulaire et l’amygdale sont suractivés chez les personnes souffrant de troubles anxieux. Il en est de même pour d’autres régions, impliquées dans les interactions sociales ou encore la peur, selon les sous-types d’anxiété.

Le dossier spécial « Anxiété » paru sur le site de l’INSERM nous apprend qu’il apparaît de plus en plus évident que les circuits neuronaux de réaction à l’environnement sont détournés ou amplifiés chez les personnes souffrant de troubles anxieux.

Les conséquences de l’anxiété

L’exposition répétée à l’anxiété peut avoir de nombreuses conséquences :

Les effets

Quelques propositions pour réguler son anxiété

  • L’activité physique : elle permet d’anticiper les crises d’anxiété et de renforcer notre résistance au stress (la marche à pied et le sport en général).
  • La méditation: Un outil thérapeutique avec des effets scientifiquement prouvés.
  • La cohérence cardiaque: c’est une fréquence de respiration qui harmonise tout le corps.

Au sein de mon cabinet, je peux vous proposer :

  • La Neuropédagogie est une méthode élaborée par Georges Quertant qui permet de rééquilibrer les fonctions nerveuses et agit sur les aspects physiologiques gérés naturellement par le système nerveux.
  • L’EMDR-DSA : C’est une technique qui utilise les mouvements oculaires ou le tapping.  Cette thérapie s’utilise dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique.
  • L’EMT: C’est une technique qui utilise les mouvements oculaires ou le tapping. Elle est indiquée pour les situations où il n’y a pas de traumatisme connu. Elle permet de venir travailler sur des blocages précis dans des situations bien identifiées traduisant de l’angoisse, de l’anxiété, de la colère, des problèmes relationnels, des tensions liées à des changements….

 

Pour conclure cet article, nous souhaitions vous évoquer une approche différente de l’anxiété. En effet, nous pourrions dire que l’anxiété est d’une certaine manière une forme d’ « intelligence ». Notre cerveau utilise parfois cette intelligence pour nous convaincre du pire. Ne vous laissez pas avoir ! Ne cherchez pas à l’effacer complètement de votre esprit, écoutez-là poliment, elle vous dit quelque chose. Apprenez à identifier l’anxiété d’anticipation et à trier ce sur quoi vous allez pouvoir avoir une action réelle. Ça ne sert à rien de passer des heures sur un sujet, si vous n’avez aucun pouvoir d’action!

 

Ref : https://www.inserm.fr/dossier/troubles-anxieux/

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